Un jour de décembre, j’étais en train de lire le blog de Dan Kennedy (un fameux gourou américain du marketing). Dans son article monsieur Kennedy recommandait une liste de livres à lire pour les fêtes ou en toute circonstance; il conseillait en particulier de lire Foster Hibbard, un auteur dont je n’avais jamais entendu parler.
Il conseillait de lire tout ce qui était disponible.
Souvent dans notre cadre de vie professionnelle nous sommes amener à « flirter » avec des situations potentielles de conflit.
Par exemple, quelqu'un cherche à nous expliquer quelque chose, une idée, un projet, un point de vue et au fur et à mesure que l’on écoute cette personne on ressent que l’on devient impatient et que l’on rentre dans un état de non acceptation vis à vis de l’explication de la personne. Cela nous amène progressivement à rejeter le sujet de sa communication.
Il existe des centaines de techniques de gestion du stress : la relaxation, la méditation, la respiration, les massages, les loisirs, le sport, la visualisation, la prière, la récitation de mantras, l’humour, la marche etc. L’industrie du stress est d’ailleurs multimillionnaire. Combien de traitements, de cours, de pilules, de séjours faisons-nous pour nous en débarrasser?
J’ai une bonne et une mauvaise nouvelle....
En mars 2009 je me trouvais en Tunisie et je travaillais sur un projet important pour une grande firme italienne. Un matin, j’ai reçu un appel de la directrice générale avec laquelle j’étais et suis encore aujourd’hui en très bons termes. Elle m’annonça que je devais interrompre mes missions de consultant sur ce projet.
Elle m’expliqua que la raison de cette décision venait du fait que la crise économique avait des retombées énormes sur leurs ventes qui étaient en chute de moins 50%. Ils n’avaient donc plus de budget à dédier à mes missions.
Sur le moment j’ai encaissé le coup et j’ai commencé à réfléchir à comment remplacer ce client que j’étais en train de perdre. Au delà de ça, je réfléchissais aussi sur le “pourquoi” dans les moments de crise "maxi" ils n’avaient plus besoin de moi.
“L’homme moderne doit maitriser son stress et apprendre à s’adapter sinon il sera voué à l’échec professionnel, à la maladie, à la mort prématurée », Hans Selye, 1970, créateur du « stress ».
Perspective tout à fait réjouissante n’est-ce pas?!
Dans les écoles de pilotage pour voiture de course, on enseigne aux apprentis conducteur à aller toujours à la vitesse maximale et à changer de direction si la voiture commence à patiner.
Avant de s’entrainer sur la piste, cet enseignement passe d’abord par une phase de théorie apprise en classe.
Souvent, lors d’une leçon de conduite sur piste, au moment où la voiture commence à déraper
Quand nous souffrons, nous avons moins accès à cette partie de nous que l'on appelle "ressources". En fait ce n'est pas réellement une partie, il serait difficile d'en trouver une quelconque trace dans notre corps! Les ressources sont des états émotionnels aidants qui nous permettent de prendre du recul, d'envisager des solutions et de créer des alternatives.
En juin 2009 j’ai fait une découverte majeure.
Je me trouvais à San Diego en Californie pour participer à une formation sur le leadership.
Lors d'une journée de formation, un CEO américain est intervenu pendant une heure pour présenter et développer le sujet de la communication en entreprise.
Voici l’histoire qu'il nous a raconté lors de son intervention :
L’être humain est un faiseur de sens. Les significations que nous donnons aux choses, à une situation, à une personne ont un pouvoir important voir déterminant sur notre vie quotidienne. A partir de là, il est utile de comprendre que le sens et les significations sont « incarnés » et agissent sur nos performances quotidiennes. Lorsque vous menez à bien une activité, ce que vous faites lors de ce moment là est le reflet direct du sens, de la signification que vous avez donné spécifiquement à cette activité.
Nous évoluons dans un monde qui vise la performance, l'atteinte d'objectifs. Par conséquent, le stress est à la mode et c'est presque normal (voire valorisant) d'avoir fait un burn-out au cours de sa vie professionnelle. Ce qui va complètement à l'encontre de la santé et de la productivité des entreprises, les chiffres parlent d'eux-mêmes :
Selon une étude menée par l'INRS en 2010, le coût du stress professionnel s’élèverait à 2 voire 3 milliards d'Euros. Ces chiffres comptabilisent les soins, les dépenses liées à l'absentéisme, aux burn-outs et aux décès prématurés.
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